SCANDALE
in memory of when i cared.
INFORMATIONS
GENRE.masculin.
AGE.trente-quatre ans.
DATE DE NAISSANCE.12/07
TAILLE.186 cm.
AVATAR.gilbert nightray + pandora hearts
IMPLANTS DÉFAILLANTS
MAINS des mains améliorées pour offrir les plus beaux morceaux de piano et une certaine dextérité.
YEUX iris incrustées d'or et autres matériaux précieux, offerts sur un coup de tête. Juste pour afficher sa richesse. Des yeux qui se moquent de lui, maintenant.
HISTOIRE
Monsieur Aaron Reed était connu à travers le pays.
Des mains déjà excellentes, ensuite améliorées, qui jouaient comme personne n’avait joué avant, accompagnant des pièces de théâtre de prestige de ses notes de piano. Parfois, ce n’étaient que des petits concerts dans des bars inconnus et d’autres fois, il montait sur scène face à la classe riche de cette ville enterrée.
Il n’avait fait que suivre les pas de ses parents : un père aussi bon pianiste que lui (Aaron assurait même qu’il était
meilleur que son propre père, mais celui-ci n’est plus là pour le confirmer) et une mère violoniste. Des cours sévères durant son enfance entière, les doigts douloureux de jouer toute la journée, la froideur de son père lorsqu’il sortait les mauvaises notes et l’absence de sa mère, trop occupée sur leur prochaine symphonie.
En réalité, Aaron n’a jamais aimé le piano. Il en est même venu à le haïr – à vouloir éclater les touches et le bois vernis. À grincer des dents dès qu’il en entend les premières notes. À composer les morceaux les plus courts possibles. Mais il a continué dans cette voie – puisque c’est tout ce qu’il savait faire, puisqu’
apparemment il a un don, puisque ça pouvait lui rapporter une petite fortune.
Aaron n’a pas pleuré lorsque ses deux parents sont morts dans le même accident.
Au contraire. Il s’est senti libéré, indépendant, enfin capable de faire tout ce qu’il voulait ; à la limite de remercier le responsable de cet accident.
(Et c’est probablement à ce moment-là qu’Aaron s’est rendu compte qu’un petit quelque chose clochait avec lui. Mais il ne s’en est jamais soucié. Il s’est tout simplement convaincu que s’ils avaient fait l’
effort de l’apprécier autrement que par sa façon de jouer du piano, il aurait fait l’effort de les aimer.)
Mais il n’a pas arrêté le piano pour autant.
Après avoir touché l’héritage, fils unique et seul nom inscrit sur le testament, il a compris que le piano pourrait lui donner un confort de vie à faire pâlir les plus riches de cet endroit. Alors, Aaron ne s’en est pas privé – loin de là. Le décès tragique de ses parents avait mis la lumière sur leur unique fils, attisant la compassion et l’empathie des journalistes, devant lesquels Aaron s’efforçait de lâcher des larmes de crocodile, bien conscient du petit effet qu’elles avaient.
Faire des concerts tous les soirs, se rapprocher des bonnes personnes, en utiliser d’autres. Jusqu’à aller ruiner la réputation des autres musiciens pour avoir la scène à lui tout seul. Tout en gardant un visage neutre, froid, sans ressentir la moindre compassion à l’égard de ses personnes sans nom qu’il enfonçait dans la pauvreté.
Il y avait cette jolie fille, un soir, venue l’aborder avec ses manières et ses sourires. Gosse de riche, plus riche que lui, en recherche d’un mari avec qui vivre sa vie tout en haut des immeubles luxueux. Aaron ne l’appréciait guère, il la trouvait même assez ennuyante.
Mais il ne passerait jamais à côté d’une occasion d’agrandir sa richesse. Alors, il a pris sur lui, il a porté un nouveau masque, il a fait semblant de l’aimer comme il fait semblant d’aimer le piano depuis des années.
Sauf qu’elle s’en est rendue compte.
Et il a rapidement compris qu’elle était bien plus maligne que lui.
Ce n’était qu’une vengeance stupide. Juste une envie de blesser pour réparer son cœur brisé comme un jouet dont on ne souhaite plus. Juste un message, un simple « je suis plus intelligente que toi ». Juste le retour de bâton. Il avait suffit d’appeler les journalistes, de saisir la justice, de crier sur tous les toits que le célèbre pianiste était un homme violent, d’inventer les atrocités qu’il qui lui a fait subir, d’inventer d’autres victimes, de tout monter de toutes pièces pour le faire chuter.
Bien sûr, la justice n’a jamais pu prouver quoi que ce soit. Mais le mal était déjà fait – qui croire entre une jeune femme en larmes devant les caméras et un homme qui n’a jamais esquissé le moindre sourire ?
Monsieur Aaron Reed est tombé de son piédestal.
Et il a emporté sa richesse avec lui.
Après de longues années à être à la limite de la surface de l’eau, à quelques centimètres de se noyer pour de bon, KASPAIR lui a tendu la main. Aaron n’a pas réfléchit une seconde, il avait
besoin de cet argent, peu importe le boulot derrière – il a passé plus de trente ans de sa vie à faire semblant d’aimer le piano, il peut très bien faire semblant d’aimer un autre boulot visiblement étrange.
Et si ça pouvait lui permettre de s’enfuir loin de ses rumeurs qui n’en finissent jamais.
Il a signé sans hésiter, abandonnant son nom terni et son passé derrière lui.
Une fois à la surface, face à cette neige immaculée, seul au monde, Scandale s’est rendu compte que la mélodie du piano lui manquait.
CARACTÈRE
Scandale pourrait se résumer à un idiot qui n’a pas froid aux yeux.
Mais il semblerait qu’il soit plus que ça, plus qu’il ne le laisse entendre, plus qu’un homme qui n’apprécie pas sourire. Scandale n’est que passions factices et mensonges dissimulés, cachant son désintéressement et ses réelles intentions.
Parce que Scandale ne s’intéresse à rien. Scandale se perd dans son apathie, dans sa désinvolture et dans sa froideur qui gèle. Il n’a jamais touché à l’amour, à la joie, à la colère ou à la tristesse – Scandale ne ressent que la glace de son cœur et la logique que son cerveau lui dicte.
Peut-être est-ce pour cela qu’il peut sembler aussi insolent.
Parce qu’il ne se rend pas compte que ça peut blesser, que ça peut vexer, que ça peut faire pleurer. Parce que Scandale ne comprend pas ses émotions. Émotions vides de sens qui n’ont jamais eu l’idée de le toucher. Scandale dit ce qui lui passe par la tête, sans réfléchir, sans se demander si ça peut blesser. Il est égoïste et sans doute un peu maladroit.
Mais Scandale sait ce qu’il fait. Il ne
comprend pas, mais il sait. Il sait qu’il fait tout ça pour lui, pour son bien-être, pour redorer son nom qu’il a abandonné mais qu’il n’oublie pas. Le
sien, pas celui de ses parents.
Est-ce une maladie ?
Scandale n’en a aucune idée. Alors, il a cherché à retrouver ses émotions, en découvrant l’inconnu, en tentant toutes sortes de choses. Mais rien n’est venu – surtout pas le piano – et il a abandonné. Comme tout.
Peut-être que la surface enneigée changera son avis.
Mais Scandale n’aime pas tout ce qui est compliqué : pour lui, il faut aller droit au but et ne pas perdre de temps avec tous les détails inutiles. Alors, oui, s’il ne faut pas faire compliqué, il pourrait se résumer à un idiot qui n’a pas froid aux yeux.
STATISTIQUES
CORPS
06
FINESSE
06
ESPRIT
08
EMPATHIE
00
APATHIQUE les émotions des autres ne vous touche pas, les vôtres non plus : le stress vous atteint difficilement.
ÉGOÏSTE refuser de partager quelque chose avec une autre personne double ses effets
PSEUDO. tau.
UN TRUC à DIRE. Bonjour, c'est Adrénaline qui est devenu le décès. J'espère vivre un peu plus longtemps avec Scandale... Hâte de reprendre l'aventure !