HOLOCENE
les mains sales.
INFORMATIONS
GENRE.homme.
AGE.22 ans, semble en avoir 19.
DATE DE NAISSANCE.02.01
TAILLE.1m75.
AVATAR.original character + xhxix.
IMPLANTS DÉFAILLANTS
IMPLANT MÉMORIELqui lui permet une mémoire presque eidétique.
IMPLANTS ARTICULAIRES au niveau des genoux, poignets, hanches et coudes qui lui offrent une plus grande souplesse.
HISTOIRE
holocène n'était pas encore né qu'il connaissait déjà la perte. il aurait dû être la face d'une pièce, la moitié d'une paire ; mais l'autre moitié renonça à la vie avant même d'avoir respiré.
le syndrome du jumeau perdu ; c'est ainsi que l'on appelle l'ombre qui longeait son être. une culpabilité saisissante, dorlotée malgré lui au creux de ses intestins, dont il était impossible de se défaire.
holocène grandit dans une famille nombreuse. ni le premier, ni le dernier, il fut tour à tour veilleur et veillé ; que cela soit lors des sorties ou de lorsqu'ils aidaient tous à la ferme familiale, à joindre les mains à la terre humide sous les lumières artificielles blafardes. mais c'était bien trop mécanique pour lui, des actions répétées constamment, plié en deux au ras du sol.
il avait besoin d'autre chose, d'un changement continuel, de s'élever, d'une voltige aussi physique qu’intellectuelle.
dans son temps libre, il s'entraînait ; poussant ses muscles et articulations raidies à s'assouplir, se contorsionner jusqu'à adopter des mouvements presque félins : agiles et vifs.
dès qu'il eut la possibilité de travailler, c'est à un cirque qu'il se rendit. mêlant ce travail aux cours, à ses responsabilités familiales ; il était constamment en mouvement, bombardé d'informations diverses et variées. bientôt, il apprit à voltiger, à être écuyer, à prendre en charge les animaux ; un homme à tout faire, complétant chaque absence. maître d'aucune tâche, il était cependant suffisamment doué dans toutes pour s'en occuper.
c'est à cette période qu'il acheta son implant mémoriel, regroupant ses maigres salaires. profitant de cette nouvelle capacité, il passa les salaires suivants sur divers livres, dans une vaine tentative de satisfaire sa curiosité. il s'y découvrit d'ailleurs une passion pour la géologie.
sitôt eut-il terminé les études secondaires qu'il s'impliqua entièrement dans son travail au sein du cirque. peu à peu, il en vint à se spécialiser dans l'acrobatie aérienne. une décision peu appréciée de ses parents, qui l'accueillait avec lèvres pincées et déception ancrée dans leurs traits tirés. de par sa mémorisation et son habitude à toujours chercher plus loin, ils s'étaient toujours projetés dans l'idée qu'il deviendrait un scientifique d'envergure ; que s'il quittait la ferme familiale un jour, c'était pour devenir
quelqu'un. pas un pitre destiné à amuser la galerie ; entouré de figures rendues grotesques par les implants. ces figures étaient autant un reflet pur d'un fragment de l'audience qu'un rappel acide de l'histoire ; des enfants maltraités à en être déformés, devenus bêtes de foire contre leur gré, tout ça dans le
bon vieux temps de la surface. peut-être était-ce pour ça qu'il s'y sentait autant à son aise ; les défauts perçus partout autour de lui, sans qu'il puisse les formuler, étaient désormais dénoncés de milles façons, par des personnes à sa portée.
cette différence de vision fractura peu à peu l'entente qui subsistait entre lui et sa famille. au bout de quelques mois, il s'était déjà installé dans son propre appartement ; ne revenant à la ferme offrir son aide qu'avec parcimonie. de par leur comportement à tous, le message était clair : la demeure n'était plus chez lui, il était autrui. sans doute aurait-il dû le prévoir ; sitôt ne répondait-on plus aux attentes qu'exister ne menait à rien.
cela avait pourtant été clair, au fil des années : il n'avait été aimé que pour son utilité. et il le leur avait bien rendu, voyant interaction étant transaction, emprunt, échange ; il avait cessé de se voiler la face il y a bien longtemps, bien qu'il avait mimé le contraire.
peut-être était-ce sinueux, mais à ses yeux, il s'agissait juste d'assurer ses arrières, d'utiliser les même armes que ceux autour de lui. s'il avait appris une chose, à dévorer livre après livre, c'était celle-ci : la survie de l'humanité n'avait tenu qu'à deux choses. l'entraide, que celle-ci soit née d'empathie ou d'un contrat, et la capacité à s'adapter. alors, il avait fait de son mieux pour respecter ces contraintes.
l'acrobate au trapèze mourut soudainement. de multiples rumeurs glissaient le rideau, du loufoque au glauque ; et il ne prêta attention à aucune. de un, parce que ce genre de spéculations ne faisait pas partie de ses péchés mignons, de deux, parce qu'il dû se préoccuper en urgence de se faire greffer des implants articulaires : il avait été choisi pour récupérer le poste temporairement. il était connu qu'il n'aimait pas effectuer constamment les même tâches, une lubie qui lui était autorisée au vu de son implication, si bien que cela n'était pas censé durer. mais ce fut le cas.
les mois suivants furent plus que complexes : un entraînement encore plus intensif qu'habituellement, des représentations extrêmement longues et terminant tardivement. il avait l'impression d'être tiraillé dans tous les sens. et lorsqu'il lui sembla enfin s'être suffisamment adapté pour avoir un peu de répit : un de ses frères plus âgé vint lui rendre visite. leur père était mort, d'autres enfants avaient fui la ferme ; durant les mois sans nouvelles, la ferme avait fait faillite.
il se retrouva ainsi à héberger deux sœurs plus jeunes, troublées par les évènements récents et rancunières vis-à-vis de ses choix de vie. sans écouter leurs complaintes, il leur trouva des emplois au sein du cirque, en grinçant fortement des dents ; ne pouvant s'empêcher de vaguement espérer qu'elles ouvriraient les yeux au fait que ce n'était pas un si mauvais milieu, bien que parfois douteux.
il s'attendait à ce que ces espoirs soient bien vite réduits à néant. cela ne fut point le cas. une façade de politesse les avaient aidées à s'adapter à l'ambiance, à gagner la confiance des collègues ; mais lorsqu'elles avaient commencé à en apprendre plus, c'était une sincère affection qu'elles avaient montré.
sauf envers lui. il lui avait fallu un peu de temps pour le réaliser ; mais leur rancœur ne tenait pas simplement du fait qu'il était parti, mais que tous les problèmes ayant suivis lui incombaient. il passé de mouton noir à bouc-émissaire.
si bien qu'elles se vengèrent de la seule manière qui leur était accessible : qu'il soit viré. si, à leurs yeux, il avait tué dans l’œuf toutes leurs perspectives d'avenir, elles avaient décidé de faire de même.
il se retrouva ainsi au pied du mur, et empreint d'une seule certitude : rien ici ne lui conviendrait. il chercha tout de même des petits boulots, ceux que l'on réserve aux vauriens ; mais rien ne le satisfaisait. et bientôt, il n'y avait plus qu'une possibilité : kaspair. dangereux, sans l'ombre d'un doute, mais l'important était ailleurs : c'était intéressant. le seul métier accessible qui le rendait curieux.
c'est ainsi qu'il se retrouva à l'air libre.
CARACTÈRE
ses émotions sont en boîtes, scellées au fer rouge de sa propre main. cela l'ennuie, de sentir la colère ravager ses pensées ; cela l'épuise, d'haïr quelqu'un à scruter ses moindres faits et gestes ; cela l'écrase, la tristesse compatissante dès qu'il observe autour de lui. alors il a tout donné à l'apathie, et en serait ravi s'il n'était pas constitué de néant et de déni.
le mensonge fut son salut. il y eu un temps où souffler la véracité semblait être une viscérale torture, la langue brûlée et les dents arrachées. si c'est révolu, le réflexe est toujours ancré dans ses neurones, et des duplicités ponctuent sans cesse ses discours.
son cerveau est en ébullition constante ; chaque nouvelle connaissance remettant en cause toutes les acquisitions. il questionne, toujours, constamment, silencieusement ; change d'opinion brutalement, de manière parfois - souvent - imprévisible.
la curiosité le ronge ; maladive, elle empiète sur la prudence pour le pétrir d'impulsivité. plus qu'une envie, c'est un besoin, une obsession. lorsqu'il est épris d'une idée ou possibilité, il ne s'arrête pour rien ni personne ; ne dispose que d'une vision tunnel jusqu'à l'objectif.
ses formules de politesse sont tronquées - voire inexistantes. vocabulaire familier, mots dépourvus de délicatesse, il ne s’embarrasse pas de formes inutiles - seul le fond compte. il ne sait tourner autour du pot, ni élaborer ; toutes ses explications sont des synthèses souvent incompréhensibles qu'il ne sait comment formuler différemment. la logique lui semble limpide mais les mots se défilent.
il pense autant avec son cerveau qu'avec son corps ; chaque phrase est accompagnée d'un geste, chaque pensée d'un rythme tapé du pied. en réalité, ses mouvements expriment plus que les mots ; ils le trahissent parfois. d'une main nerveuse sur la nuque à l'effleurement affectueux de l'épaule, la moindre sensibilité est aussi subtilement exprimée qu'elle est ardemment emmurée.
la satisfaction est hors d'atteinte. jamais il ne peut regarder ce qu'il a effectué avec fierté ; des imperfections obnubilant son esprit jusqu'à ce qu'il ait la sensation prenante d'avoir produit quelque chose d'à peine passable, potable. perfectionniste jusqu'au bout, le syndrome de l'imposteur lui colle à la peau, et s'il a une apparente fierté déplacée, c'est en réalité une tentative de se rassurer concernant ses capacités.
ses décisions sont parfois - souvent - extrêmes. il ne sait faire dans la demi-mesure ; et est pratiquement inarrêtable une fois le choix pris. si l'éthique est un critère qu'il prend habituellement au sérieux, c'est aussi celui qu'il laisse tomber le plus aisément lorsque la situation est critique. le principe
fin justifie les moyens est ancré dans son crâne depuis des années.
dort 6h par nuit + réalisme penchant vers le pessimisme + parle avec peu d'intonations + réservé + borné : il faut beaucoup de diplomatie pour le faire changer d'avis + parfois autoritaire + sait suivre des ordres lorsqu'il le faut mais traîne les pieds et grince des dents + a souvent des réactions de vieux papi ronchon.
STATISTIQUES
CORPS
05
FINESSE
06
ESPRIT
07
EMPATHIE
02
APATHIQUE en groupe, les états des autres ne vous affectent pas.
BORNÉ permet de relancer un jet de malchance par zone si vous le désirez.
PSEUDO. j'en ai pas vraiment.
UN TRUC à DIRE.yoo j'ai connu ce forum grâce à romulus et j'aime bcp le concept donc me voici. jkiffe vos smileys, jvais beaucoup utiliser celui-là :