RED
it's not when you get there, it's the climb.
INFORMATIONS
GENRE.F.
AGE.27 ans.
DATE DE NAISSANCE.07 octobre.
TAILLE.1m73.
AVATAR.Red [Transistor]
IMPLANTS DÉFAILLANTS
Cordes vocales Augmente l'ampleur et le volume de sa voix.
HISTOIRE
[ le spectateur ]
rien n’allait plus, à l’époque. tu t’en rappelle comme si c’était hier, parce que c’était surement la mauvaise passe la plus atroce que t’ai jamais enduré de toute ta vie. et ça, c’était avant de rencontrer la belle-mère de ta future épouse. la pollution qui alimentait la ville en nuages gris semblait être une réflection des coeurs de ses habitants : fatigué, lent et usé. c’était pas juste toi, tu le voyais bien dans les yeux de tes collègues de bureau : tous des fantômes, des ombres de ce qu’ils étaient autrefois. entre l’économie qui subissait une crise sans précédent et la situation politique qui ne semblait pas s’arranger sur la longue durée, il n’y avait rien pour forcer un au moins un faux sourire sur vos visages. tu rentrais le soir avec des gouttes de whiskey sous la langue, ton haleine repoussant automatiquement ta femme loin de toi, l’air contrarié par ta débauche. même en observant ta gamine de 3 ans, qui dort paisiblement dans son berceau, t’arrive pas à savoir si le train de vie que tu mène actuellement vaut la peine d’être vécu. ce serait si facile, de suivre l’exemple de ceux qui font la une des journaux ces derniers jours, de rejoindre les statistiques de ceux qui s’allongent sur les rails des trains ou grimpe sur le bord d’un pont, pour se retrouver pliés en quatre sur le périphérique plus bas. l’idée est devenue de plus en plus alléchante au fil du temps qui passe, toi qui plie facilement sous la pression et se retrouve trop souvent tenté par le diable.
pourquoi endurer quelque comme chose que tu n’avais pas demandé ? et puis, sans crier gare, elle est apparue. radiante comme le soleil qui ne pointait plus le bout de son nez, une chevelure plus chaude que le feu d’une cheminée, et des pupilles de la couleur de l’océan, quand il devient un pur miroir du ciel. vous avez cru que les dieux vous envoient un signe, un message, comme quoi il ne fallait pas abandonner, pas encore, pas si vite. tu t’es trouvé faible sur le moment, à pleurer comme un bébé sur le canapé de ton appartement, aussi vide que ton enveloppe charnelle. tu lui en as voulu au début, de ne pas être apparue plus tôt, parce que ta femme a déjà fait ses valises et a déjà emporté ta fille loin de toi. si seulement elle avait daigné se montrer plus tôt, peut-être que ta femme serait restée. peut-être même que t’aurais fait un meilleur père. le physique de cette apparition n’était rien comparé à sa voix, cependant. lorsque les premières paroles ont retentis dans le micro, c’est comme si les dieux eux-mêmes s’étaient agenouillés devant toi, pris ta main pour te dire : “
il est encore temps de se rattraper, tu peux courir et voler si tu le souhaite”. sa performance était tellement touchante, c’est elle qui figurait à la une des journaux le lendemain. une star montante, qu’ils l’appelaient. tu n’arrive pas à te rappeler de son nom aujourd’hui, si ce n’est qu’elle provenait d’une famille riche, de la bourgeoisie de votre époque. mais personne ne pouvait lui en vouloir d’être née avec de si bonnes dispositions ; après tout, elle vous avait sauvés. toi, comme des centaines d’autres.
[ l’amant ]
tu ne regretteras jamais de l’avoir rencontrée. “
si vous pouviez remonter dans le temps, est-ce que vous feriez en sorte de ne jamais croiser son chemin ?”
oh non, je sauterais tête baissée dans ce piège si délicieux qui me fut tendu, et ce pour les milliers d’autres vies alternatives qui m’ont été accordé. parce que ton cœur, que tu croyais mort depuis longtemps, s’était vraisemblablement réveillé à son contact, à sa vue. je t’aime. ces mots sonnent creux désormais, aussi creux que ta poitrine qui ne se soulève plus. si seulement tes yeux pouvaient s’ouvrir à nouveau et se poser sur elle, imprimer au fer blanc son doux visage sur tes paupières. mais tes yeux te sont inutiles aujourd’hui, couverts de terre et scellés à jamais. bien sûr, tu as des regrets, qui n’en aurait pas en quittant une femme aussi incroyable qu’elle. tu regrette de ne pas avoir vu clair dans le jeu des personnes qui l’entourait, parce que si tu avais porté plus d’attention à ces derniers, peut-être aurais-tu vu la façon dont la main de son père se serrait sur son épaule, comme pour la protéger. peut-être aurais-tu vu les regards étranges que te lançait sa mère lorsque tu lui rendais visite, les murmures qui se mouraient dès que tu faisais une entrée au sein de la maison familiale. tu ne l’aurais quitté pour rien au monde, tu te serais battu comme un diable pour retourner à ses côtés. malheureusement, il y a des forces dans cet univers qu’un mortel ne peut combattre. un de tes vœux égoïstes aurait été de t’enfuir avec elle, n’importe ou tant que sa main restait dans la tienne. vous n’aviez besoin de rien, votre idylle vous suffisait. cela sonne très cliché, mais vous nourrir d’amour et d’eau fraîche vous semblait très faisable, actuellement. parce que sa place était à tes cotés, et nul part ailleurs. il y avait eu entre vous un déclic, comme entre deux pièces d’un même puzzle. si seulement ses parents avaient sentis l’amour que vous portiez l’un à l’autre, peut-être ne serais-tu pas en train de pourrir six pieds sous terre, dévoré par les vers et le temps. même au moment de ta mort, lorsque tu as vu tes meilleurs moments avec elle défiler devant tes yeux, quand tu as compris ce qui était en train de t’arriver, tu te rappelle la vague de fierté qui avait traversé ton corps tout entier. tu savais que celle que tu aimais n’était pas dupe : elle comprendra bien assez vite ce qui s’est réellement passé. si ta bouche pouvait s’ouvrir et si ta voix pouvait fonctionner, tu aimerais lui dire :
ne me manque pas trop. on se reverra. une dernière fois.
[ le docteur ]
ce n’est pas tous les jours que l’on assiste à des cas aussi tragiques. tes collègues se racontent beaucoup d’histoire entre eux, de leurs meilleurs clients aux pires. toi en revanche, tu n’as jamais été marqué par tes patients, parce que tu sais rester professionnel, tu sais garder tes sentiments sous haute surveillance. il n’y a rien de pire qu’un médecin qui s’effondre devant vous à cause de votre condition, n’est-ce pas ? mais devant cette femme, toutes tes bonnes résolutions se sont effondrées. tu ne demande jamais aux patients de raconter leurs vies personnelles, parce que ça ne te regarde pas, mais pour une fois, tu aurais aimé pouvoir briser la règle et lui poser la question, même si elle n’aurait surement pas pu te répondre. de son état en général, tu as pu facilement deviner qu’elle avait vécue un bon moment dans les rues, sans se nourrir correctement. les os de ses côtes menaçaient de déchirer la peau de son buste, et c’était sans parler de la saleté présente sous ses ongles. sur le moment, tu l’as trouvé tragique, parce que sous la crasse et le manque d’hygiène, il était aisé de voir qu’elle était quelqu’un auparavant. ses cheveux rouge comme le feu en étaient la preuve, tout comme ses yeux, qui malgré leur fatigue, passaient au travers de toi comme pour lire dans ton âme directement. sa demande t’avait choquée, au point d’en faire trembler tes genoux ; tu te rappelle t’être assis parce que tu sentais que tu allais t’effondrer sinon.
pourquoi faire une telle chose ? comme si tu parlais à des enfants que tu n’avais jamais eu, d’une femme malade qui était partie bien trop tôt, tu avais pris ses mains, prudemment, pour ne pas l’effrayer. "
vous êtes encore jeune, vous êtes magnifique, vous pouvez avoir une belle vie. je ne comprends pas."
je ne comprends pas. peut-être n’étais-tu pas censé comprendre, car sa seule réponse fut un sourire triste. tu n’aurais jamais dû accepter, tes valeurs auraient dû t’en empêcher. si ce n’est qu’elle te rappelait la demande désespérée de ta propre bien-aimée, lorsqu’elle s’éteignait dans votre lit, pâle comme la mort, et souffrante. tu l’avais fait pour elle, tu pouvais le faire une seconde fois pour cette femme. peut-être as-tu eu une seconde d’hésitation le jour de l’opération, les doigts tremblants malgré ta poigne sur ton scalpel. ce que tu t'apprêtes à faire allait certainement te coûter ta carrière, carrière pour laquelle tu avais travaillé dur pendant de longues années. alors, une dernière fois, tu pouvais te permettre d’abréger ses souffrances. ce n’était que ses cordes vocales que tu allais retirer, mais ce jour-là, c’est comme si tu avais tué ta femme encore une fois.
[ red ]
tu fredonne tendrement, la bouche fermée, les yeux grands ouverts. malgré toute ta bonne volonté, tu ne peux oublier les jours ou tu montais sur scène dans des tenues resplendissantes, tourbillonnant sur toi-même en chantant pour apaiser les cœurs autour de toi. ton aimé, en te prenant dans ses bras, t’avais offert une confession qui t’avait émue. “
tu fais battre les cœurs des gens à nouveau. c’est le plus beau cadeau qui soit.” le silence revient, comme tes yeux deviennent humides. pour toi, ta voix n’était pas importante. le plus beau cadeau de ta vie, c’était lui. et on te l’avait retiré, injustement. tu avais choisie de te déshériter toi-même, parce que vraiment, comment supporter de vivre sous le même toit que les assassins de ton amant ? tu ne regrette pas l’opération qui t’a coûté cette voix qui faisait résonner des émotions si fortes chez les autres. la pire tragédie dans ta vie avait commencée à cause de cette voix après tout. elle te faisait sentir plus coupable qu’autre chose, au point ou tu en étais devenue incapable de l’utiliser. être muette te semblait plus approprié désormais, pour garder la tête sur tes épaules, et garder le dos droit malgré le fardeau lourd qui pèse sur toi. de fille prodige à sensation mondiale, tu étais devenue une inconnue. une inconnue qui travaille pour Kaspair, non pas dans l’espoir de réparer l’implant qui te permettrait de chanter à nouveau, mais bien plus pour pouvoir te retrouver seule au monde. seule avec la neige, tes peines et ta culpabilité, et les innombrables dangers là-dehors, à la surface. tu ne souhaite pas mourir, bien sûr que non. mais si quelque chose venait à t’arriver, tu ne pense pas que tu lèverais le petit doigt pour t’en sortir. car après tout, après la mort, tu rejoins celui que tu as tant aimé.
CARACTÈRE
devenue muette après une opération chirurgicale, red communique en chantonnant - malgré son manque de conversation, son visage exprime une amabilité sans égale - de nature patiente, elle est capable de rester sans bouger au même endroit pendant de longues heures - elle n'a cependant pas reçu le cadeau du pardon, et cherche aussitôt à se venger lorsqu'on s'en prend à ses proches ou à elle-même - elle a tendance à éviter les figures parentales ainsi que les adultes, car tous lui rappellent trop la famille qu'elle a quittée il y a longtemps - chanter reste une passion malgré son désir de ne pas retrouver sa voix, et il n'est pas rare d'entendre des notes vocales entre deux blizzards - son mutisme aurait pu la rendre discrète comme une ombre, si ce n'est pour son physique : entre ses cheveux de braise et ses yeux turquoise, on la repère de loin, surtout dans un paysage enneigé comme celui de la surface - face aux dangers, au lieu de réfléchir prudemment à une tactique, red préfère suivre son instinct et poursuivre des pistes obscures, ce qui l'a déjà conduit à de nombreux accidents - elle a tendance à préférer voyager en solitaire, et communique relativement rarement via son communet avec les autres employés de Kaspair.
STATISTIQUES
CORPS
02
FINESSE
05
ESPRIT
06
EMPATHIE
07
APTITUDE 1 écrire ici
APTITUDE 2 écrire ici
PSEUDO. cigg.
UN TRUC à DIRE. je sais pas si vous êtes au courant mais...votre forum il est grave original