adrénaline
cry!cry!cry!crybaby
INFORMATIONS
GENRE.masculin.
AGE.dix-neuf ans.
DATE DE NAISSANCE.22/09
TAILLE.162 cm.
AVATAR.john watson + bbc sherlock
IMPLANTS DÉFAILLANTS
JAMBES jambes à moitié mécaniques, implantés presque totalement en surface de la peau, pour lui permettre de marcher, tout simplement.
HISTOIRE
Petit garçon vivant dans l’ombre, oublié de tous et muet.
Il n’a jamais apprécié le contact humain, il n’a jamais apprécié les discussions, il n’a jamais apprécié les regards – sauf ceux de sa maman. Elle est jolie, maman, et elle sent bon. Et il était apaisé en sa présence.
Mais pour le reste, il s’isolait, il restait seul, il n’osait pas aller de l’avant.
Alors que c’était exactement le contraire qu’il lui fallait. Malheureux lorsqu’il est seul, abandonné, unique au monde. Malheureux lorsqu’il ne reçoit pas d’attention. Malheureux lorsqu’il n’est désigné que par son handicap. Par ses petites jambes qui n’ont jamais voulu fonctionner, par les grandes roues du fauteuil qui couinent lors de son passage.
Les enfants sont cruels.
Et il a commencé à en avoir peur. Tout en voulant se trouver des amis.
Mais ses sentiments contradictoires ne faisaient qu’empirer la chose, accentuer ses angoisses, le murer un peu plus dans son silence sans fin. Les quelques mots qu’il prononçait n’étaient qu’adressés à sa maman, la seule qui a toujours été là pour lui, la seule qui arrivait à voir le petit garçon derrière l’étiquette du handicap.
La seule qui l’aimait.
Il voulait
être aimé. Mais il n’a jamais su comment s’y prendre, mains tremblantes et discours décousu. Portant sa timidité comme un handicap en plus, sur ses genoux froids ; se voilant la face en se disant qu’il n’avait pas besoin d’amis. Ça lui permettait de se concentrer un peu plus sur ses études, d’exceller à l’école et d’apprendre de son côté.
Mais la solitude le pesait de plus en plus.
Et puis, maman s’est endettée.
Et puis, il a enfin pu apprendre à marcher. Il n’a jamais osé demander à maman combien ses implants mécaniques ont coûté. Mais à voir la nourriture qui se fait plus rare et les heures de travail beaucoup plus longues, il
sait que c’était cher. Beaucoup trop cher pour une mère seule.
Beaucoup trop cher pour leurs maigres économies.
Il avait l’impression d’avoir une dette énorme envers elle, comme s’il devait à tout prix l’aider à rembourser avant que le trou énorme dans les économies ne fasse plus de dégâts.
À seize ans, il travaillait déjà. Illégalement.
Autant se servir de ses jambes factices qui ont coûté si cher.
Après avoir obtenu haut la main son diplôme, à ses dix-huit ans, il a trouvé de quoi travailler sans être au noir, cette fois-ci. Mais ce n’était pas assez, ce n’était jamais assez malgré les nuits entières qu’il passait à bosser pour gagner quelques pièces de plus.
Ce n’était jamais assez.
Et puis, il a vu l’annonce. Un peu étrange, un peu douteuse. Mais il pouvait gagner un peu plus, il pouvait aider un peu plus, il pouvait se rendre
utile. Même si ça voulait dire s’isoler encore plus, même si ça voulait dire partir loin de maman. Il ferait tout pour elle ; et il ne supporte plus de voir son regard triste dès qu’elle jette un regard à l’argent qui s’écoule tel l’eau dans une bouteille percée.
Alors, il a accepté.
Et bien plus vite qu’il ne le pensait, Adrénaline s’est retrouvé dans la neige éclatante, glacée, mortelle.
CARACTÈRE
Adrénaline est toujours un enfant qui a quitté les jupons de maman un peu trop tôt, un peu trop vite.
Angoissé lorsqu’il est seul, presque dépendant et incapable de prendre une décision seul, il ne se sent pas à son aise. Il a besoin d’un avis extérieur, d’un « oui » ou d’un « non », d’une approbation, d’une validation. Adrénaline n’est pas sûr de lui, il ne se fait pas confiance, il se méfie de lui-même comme d’une personne étrangère et il ne s’apprécie pas grandement.
Parce que c’est de sa faute s’il est ainsi.
C’est de sa faute s’il n’est jamais allé vers les autres.
C’est de sa faute s’il ne sait pas construire une phrase en une seule fois.
C’est de sa faute si son cœur tressaute de peur dès qu’il doit adresser la parole à une autre personne que maman.
C’est de sa faute et il se déteste pour ça.
Et Adrénaline, paumé, peu confiant, ressent beaucoup trop. Trop d’informations, trop d’émotions, jusqu’à s’y noyer avant de revenir à la raison. Il se laisse emporter par son cœur qui lui dicte tout ce qu’il doit faire, il se laisse diriger par ses sentiments qui ne sont parfois pas les bons.
Il se laisse emporter. Comme toujours.
Jusqu’à ce que les larmes viennent, gorge serrée et pierre dans le ventre.
Adrénaline est toujours en train de pleurer. Pleurer pour tout et pour rien.
Il aimerait changer. Vraiment.
Mais Adrénaline n’est qu’un enfant qui est parti trop tôt du foyer. Un enfant perdu, qui ne sait plus où aller, qui ne sait pas dans quoi il s’est engagé.
Et il est compliqué de changer lorsqu’on ne sait même pas qui l’on est réellement.
STATISTIQUES
CORPS
4
FINESSE
2
ESPRIT
4
EMPATHIE
8
perdu lorsque votre personnage est vraiment loin de son camp, il a plus de chance de gagner du stress mais aussi plus de chance de trouver des objets.
crybaby pleurer vous fait revenir plus vite à un état de stress normal.
PSEUDO. tau.
UN TRUC à DIRE. le forum est ultra novateur, c’est super cool.